Détecter le burn-out : les signes qui doivent vous alerter

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Burn-out

Détecter le burn-out : les signes qui doivent vous alerter

Vous éprouvez de plus en plus de difficultés à supporter votre emploi ? Vos perceptions et vos attentes à l’égard de votre métier ont évolué, si bien que tout vous semble désormais vide de sens ? Votre travail vous harasse ? Vous avez mal au ventre le dimanche soir ? Vous n’arrivez plus à accorder du temps à votre famille tant vos obligations professionnelles vous accaparent ? Bref, même si vous tentez de le nier depuis des semaines, vous vous posez la question : est-ce que je sombre dans le surmenage ? Tâchons d’y voir plus clair. Quels sont les signes du burn-out ? Comment savoir si vous souffrez d’épuisement professionnel ? Comment réagir quand vous identifiez ces symptômes ? Répondons à ces questions pour vous aiguiller.

Quels sont les signes du burn-out ?

Le syndrome d’épuisement professionnel résulte d’un processus insidieux en 12 étapes (lien vers article 3), qui s’invite progressivement dans votre quotidien. Souvent, on prend conscience du burn-out quand la situation implose. Pourtant, certaines manifestations peuvent vous mettre la puce à l’oreille.

Stress chronique

À la différence du stress aigu, ponctuel, le stress chronique se prolonge dans le temps. Autrement dit, votre organisme sécrète de façon continue des hormones du stress. Un rythme cardiaque régulièrement élevé ou une tension permanente doivent vous alerter. Cet état de stress quasi constant est caractéristique des personnes en burn-out.

Fatigue importante

Le stress affecte le déroulement de vos journées, mais aussi la qualité de vos nuits. Vous peinez à vous endormir, puis votre sommeil n’est pas réparateur. Votre énergie générale s’en trouve altérée. Vous vous sentez épuisé de façon continue, physiquement comme émotionnellement.

Symptômes physiques

Le stress agit sur l’ensemble de votre organisme. Des problèmes dermatologiques, aux affections cardiovasculaires, en passant par des difficultés respiratoires : la somatisation prend de nombreuses formes. Maux de tête ou de ventre répétés, vertiges : là encore, ces symptômes peuvent signaler un syndrome d’épuisement professionnel. Ces épisodes peuvent d’ailleurs laisser des séquelles à la suite du burn-out (lien vers article 2).

Problèmes de concentration

En situation de burn-out, vos capacités intellectuelles peuvent être mises à mal. Vous rencontrez des trous de mémoire, éprouvez des difficultés à vous concentrer sur vos tâches. Même les plus basiques vous apparaissent insurmontables. Vous avez l’impression de n’être que l’ombre de vous-même quand il s’agit de mobiliser votre cerveau.

Humeur dépressive

Le surmenage altère profondément votre moral. Vous vous sentez complètement démotivé. Les difficultés que vous rencontrez pour mobiliser votre attention et votre réflexion entachent votre estime personnelle. Vous ne vous trouvez plus à la hauteur. Parfois, vous vous en prenez à vos collègues ou vos proches, quand vous ne les fuyez pas.

Perte de sens au travail

Vous commencez à vous demander pourquoi vous vous levez chaque jour. Votre travail, vos missions perdent de leur intérêt et n’ont plus beaucoup de sens à vos yeux. Vous ne comprenez pas pourquoi vous vous infligez tout ça. Vous finissez par vous désinvestir de votre emploi.

👉 Tous ces symptômes peuvent caractériser un burn-out. Mais, ils ne suffisent pas à poser un diagnostic.

Comment savoir si vous souffrez d’épuisement professionnel ?

Ce syndrome survient quand plusieurs, ou l’ensemble, des manifestations cliniques évoquées ci-avant se cumulent. Pris isolément, ces différents signaux peuvent alerter sur d’autres pathologies. Pour plus de précisions, découvrez notre article sur les causes de l’épuisement psychologique (lien vers article 5).

Le burn-out apparaît également dans un contexte professionnel particulier. En effet, l’Organisation mondiale de la santé le classe dans les « phénomènes liés au travail ». Plusieurs facteurs participent à l’émergence du surmenage au travail (lien vers article 9) :

  • l’intensité du travail et le temps de travail,
  • les exigences émotionnelles dans l’emploi occupé,
  • l’autonomie dans le poste et la gestion de la carrière,
  • les rapports sociaux au travail,
  • les éventuels conflits de valeurs,
  • l’insécurité ressentie quant à l’emploi.

Impossible cependant de réduire le burn-out à l’environnement professionnel, car chacun réagit différemment aux situations qui se présentent. Les caractéristiques propres entrent dans l’équation. C’est notamment le cas du vécu individuel. En fonction de votre milieu social d’origine, de vos expériences heureuses ou malheureuses, de vos antécédents divers, votre organisme et votre mental se montreront plus ou moins résistants.

De même, vos contraintes privées pèsent dans votre capacité à faire face au surmenage. Si votre vie personnelle est équilibrée, que vous évoluez dans un cercle amical et familial bienveillant, vous affronterez plus facilement les difficultés professionnelles. En revanche, quand, en plus du travail, la logistique domestique constitue un fardeau, quand vous vous sentez isolé, vous disposez de moins de ressources pour maintenir le cap.

Ainsi, la présence de plusieurs de ces facteurs, personnels ou professionnels, peut vous aiguiller sur la nature de votre affection.

Comment réagir face aux symptômes du surmenage ?

Si vous souffrez de symptômes évoqués dans cet article, votre premier réflexe doit être de consulter un médecin. Seul un professionnel de santé est habilité à diagnostiquer un burn-out.

En parallèle, sous réserve que le contexte le permette, alertez votre manager ou les ressources humaines de votre entreprise sur votre état. Votre employeur a l’obligation de protéger votre santé physique et mentale. Des adaptations pourront être envisagées pour que vous puissiez reprendre pied. Vous travaillez à votre compte ? Accordez-vous du temps pour repenser votre organisation. Déléguez ce que vous pouvez pour vous autoriser à souffler.

Si le docteur a confirmé votre burn-out, il vous a vraisemblablement prescrit un arrêt maladie. C’est la première phase de votre convalescence. Vous reposer et recouvrer une saine énergie constitue une étape incontournable pour sortir du burn-out (lien vers article 1). Vous serez, une fois revigoré, en mesure de prendre le recul nécessaire pour analyser ce qui vous a conduit au surmenage. Pour éviter de replonger à la première occasion, travailler sur vous se révélera indispensable. Observez votre comportement, vos mécanismes inconscients. Questionnez-vous sur vos aspirations, vos choix et vos appétences profondes. Rééquilibrez votre vie pour que les expressions de l’épuisement professionnel deviennent un mauvais souvenir !

👀 Poursuivez votre lecture : Combien de temps faut-il pour se remettre d’un burn-out ? (lien vers article 6).

Quels sont les signes du burn-out ? Symptômes physiques et psychologiques, modifications du comportement : difficile d’avoir le recul nécessaire pour les identifier quand vous êtes dans la tourmente. L’épuisement professionnel se caractérise par un cumul de plusieurs manifestations et facteurs que nous avons évoqués ici. Peu importent les signes dont vous souffrez, parlez-en à un professionnel de santé. En complément, ne manquez pas notre conférence gratuite « Les 6 étapes pour dire définitivement ADIEU au burn-out »