3 étapes pour redonner du sens à votre vie après un burn-out

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Burn-out

3 étapes pour redonner du sens à votre vie après un burn-out

Le burn-out vous a frappé de plein fouet et vous vous sentez au plus bas ? Vous avez l’impression que vous ne retrouverez jamais une vie normale ? Vous vivez dans l’angoisse de replonger à la première occasion ? Face au surmenage, la convalescence demande du temps. Mais, en progressant sans chercher à brûler les étapes, on s’en sort ! Patience et résilience deviendront vos meilleurs alliés pour poser les nouvelles bases de votre quotidien. Comment se reconstruire après un burn-out ? Découvrez 3 phases indispensables pour dire définitivement adieu au syndrome d’épuisement professionnel

1. Vous libérer des mythes qui entourent le surmenage

Le mythe du repos pour aller mieux

« Syndrome d’épuisement professionnel ». Le diagnostic est posé. Cette première étape, et non des moindres, demeure indispensable pour sortir du burn-out (lien vers article 1). Votre docteur vous prescrit alors un arrêt maladie. Il doit vous permettre de vous reposer et de prendre du recul sur votre situation. Bien sûr, dans votre état, recouvrer de l’énergie est nécessaire.

Mais, quand vous connaissez une période de surmenage professionnel, cette détente forcée risque de ne pas vous ressourcer énormément. Vous soufflez un peu. Puis, vous stressez rapidement à l’idée de la montagne de travail qui vous attend au retour. Le répit que vous accorde cet arrêt n’est que de courte durée et peut même précipiter votre chute.

S’il apparaît comme une première phase incontournable pour traiter les symptômes du burn-out (lien vers article 4), ce repos ne constitue en aucun cas une solution définitive pour (re)trouver une vie épanouie.

Le mythe de l’environnement responsable du burn-out

Les spécialistes associent le burn-out au milieu professionnel. L’Organisation mondiale de la santé le classe dans les « phénomènes liés au travail ». Cependant, c’est généralement le cumul de plusieurs facteurs, y compris personnels, qui conduit au surmenage. On parle même, dans certaines situations, de burn-out familial ou parental.

Dans tous les cas, c’est l’écosystème qui est incriminé : « Mon métier est trop stressant. » « J’ai trop de travail. » « Mes enfants m’épuisent. » « Mes problèmes domestiques m’étouffent. »

Cette vision sous-entend qu’agir sur l’environnement pointé du doigt suffit pour se débarrasser du burn-out. Or, là encore, nous sommes face à des indicateurs du mal-être, mais pas à sa racine. Dès lors, changer de profession, divorcer ou réorganiser la logistique familiale ne constitue en rien une solution pérenne pour vous extraire de votre souffrance.

2. Identifier la cause profonde du mal-être pour savoir comment se reconstruire après un burn-out

L’origine du burn-out réside dans des mécanismes inconscients qui nous guident au quotidien. Ils orientent nos décisions, tout comme nos blocages. Ils relèvent pour partie de réflexes ancestraux et, pour le reste, de notre éducation. Chez QuickChange, nous appelons ces processus les drivers. Nous en comptons cinq, plus ou moins présents en fonction des individus. En comprenant les injonctions qui vous dirigent, vous pourrez véritablement changer votre manière d’être.

« Fais plaisir »

Dès l’enfance, on apprend, de façon schématique, que, si on transgresse, on reçoit une punition. En revanche, en obéissant, on peut prétendre à une récompense. Autrement dit, notre bonheur ou notre malheur dépendent d’un tiers qui valide notre comportement.

À l’âge adulte, nous gardons ce réflexe de chercher à satisfaire l’autre à tout prix. Nous devons faire plaisir pour être acceptés, ou ne pas être rejetés. L’altruisme demeure une vertu, mais il ne doit pas se faire à notre détriment. Le driver « fais plaisir » vous conduit même à culpabiliser dès lors que vous vous accordez un peu de temps pour vous. Ça vous parle ?

« Sois parfait »

L’éducation que nous avons reçue influe, là encore, grandement sur ce deuxième driver. En effet, à l’école par exemple, l’attention est portée sur les erreurs. Ne serait-ce que visuellement : l’enseignant souligne les mauvaises réponses, pas les bonnes. Dès lors que vous commettez la moindre faute, vous recueillez le message « vous auriez pu faire mieux ».

Mais, dans l’existence, être au top à chaque instant est impossible ! Vous pouvez œuvrer d’arrache-pied pour atteindre la perfection, vous obtiendrez rarement les honneurs pour votre dévouement. Si votre estime de vous-même dépend de la validation des autres, vous vous épuisez. En vain.

« Sois fier »

« Qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? » « Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? » Enfant comme adulte, lorsqu’on s’intéresse à nous, c’est souvent à travers le prisme du travail. Comme si notre emploi, ou celui qu’on souhaite exercer, pour les plus jeunes, nous définissait. Il n’est donc pas surprenant qu’on élise une activité en fonction de l’image qu’elle renvoie plutôt qu’à partir de nos véritables aspirations.

Choisir un métier pour lequel vous avez de réelles appétences, et non par ego, constitue un premier verrou pour vous prémunir contre le burn-out. En outre, pour préserver votre équilibre, vous devez être en mesure de vous dissocier de votre travail. Même si vous vous sentez aligné avec vos décisions professionnelles, vous n’incarnez pas votre emploi.

« Sois fort »

« Prends sur toi ». Trois mots qu’on a tous entendus étant enfants, et probablement déjà prononcés en tant que parents. Pourtant, cette injonction à ne pas s’écouter, à ne pas autoriser ses propres émotions, constitue un véritable fléau.

À vouloir vous montrer fort en toutes circonstances, vous vous habituez à ne plus prêter attention aux signaux. Vous prenez sur vous, ne vous plaignez jamais. Et vous finissez par craquer. Votre corps vous oblige à vous arrêter. C’est souvent à ce moment-là que vous réalisez que vous êtes surmené. Pour éviter les séquelles du burn-out (lien vers article 2), réagissez au plus tôt.

« Dépêche-toi »

Cette phrase aussi doit résonner en vous si vous avez des enfants. En tant que parent débordé, presser vos bambins semble parfois le seul moyen de piloter vos journées. Comme vous vous empressez vous-même, d’ailleurs.

« L’exactitude est la politesse des rois », paraît-il. Être à l’heure est une marque de respect envers les autres que Louis XVIII s’imposait. L’expression, qui a perduré, montre à quel point la ponctualité demeure importante dans la société.

En ce sens, le driver « Dépêche-toi » incarne le résultat des deux premiers : « fais plaisir » et « sois parfait ». Arriver en retard n’apparaît pas acceptable.

👉 Mettre le doigt sur le ou les drivers qui prédominent dans votre fonctionnement constitue la clé pour évoluer. Si vous ne modifiez pas ces mécanismes inconscients, vous risquez de replonger dans le burn-out à la première occasion.

3. Construire votre nouvelle trajectoire de vie post burn-out

Nous considérons, chez QuickChange, que votre bonheur s’appuie sur cinq piliers :

  • une vie professionnelle satisfaisante ;
  • une vie sociale au sein d’un cercle amical bienveillant ;
  • une vie de famille dans laquelle vous êtes entouré par de bonnes personnes ;
  • une vie sentimentale qui vous convient, que vous soyez célibataire ou en couple ;
  • une vie individuelle riche, une relation de qualité avec vous-même.

La sérénité repose sur l’équilibre de ces cinq pôles dans votre quotidien. Alimenter harmonieusement ces cinq pans de votre existence vous permet donc de supporter le vacillement d’un des aspects de votre vie. Votre vie professionnelle, par exemple, ne pèse que pour un cinquième dans votre quiétude générale. Si les quatre autres volets de votre vie s’avèrent satisfaisants, vous ne (re) plongerez pas dans le burn-out.

C’est pourquoi, pour vous reconstruire après un syndrome d’épuisement professionnel, travailler sur vos cinq piliers de vie se révèle indispensable. Cette mission fait partie intégrante du processus de convalescence. Elle commence par un état des lieux. Vient ensuite le temps de l’ajustement : vous apprenez à accorder à chaque pôle la place qui lui revient. De cette façon, vous vous prémunissez contre le risque de rechute.

Déconstruire certaines croyances ancrées en vous, explorer vos mécanismes inconscients, puis équilibrer votre vie : voilà les grandes phases de votre reconstruction. Vous avez besoin d’aide pour cheminer ? Ces éléments résonnent en vous et vous voulez aller encore plus loin ? Ne manquez pas notre conférence gratuite « Les 6 étapes pour dire définitivement ADIEU au burn-out ».

👀 Poursuivez votre lecture avec notre article combien de temps pour se remettre d’un burn-out ? (lien vers article 6)